12 oct. 2006

La fessée du gigot au gratin de Mr. Henri

La plupart d’entre vous auront lu que chez Dorian, c’était la panne d’idées culinaires. Pour moi, aujourd’hui, c’est tout le contraire !

J’ai plein de recettes à vous proposer, mais n’étant pas satisfaite par les photos, et oui, il fait noir assez tôt maintenant, d’ailleurs un peu plus tôt qu’en France, et les photos sont toutes faites avec un éclairage artificiel. L’aspect est bizarre. Vous m’excuserez donc pour ces photos pas tout à fait réussies.

Aujourd’hui avant de vous présenter la recette du jour, je vais vous parler des enfants allemands. Pas trop de rigolade pour une fois. Mais, oh, ne partez pas quand même !

Dernièrement, nous avons invité le cousin d’Oli avec sa femme et ses deux enfants. Julius 4 ans et Maren 3 ans sont d’adorables petits démons.

Très mignons par leur apparence, mais des vrais petits bandits dès qu’on ne fait pas attention à eux. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas occupée de petits enfants de leurs âges mais leur comportement et le bruit m’ont bien vite rafraîchis la mémoire ! Rien d’anormal à se qu’ils courent dans tous les sens, mais pas en faisant exprès de taper des pieds, alors que nous habitons au 4ème étage, et un couple et leur nourrisson habitent en dessous. Tout ce qu’ils ont pu trouver, ils l’ont pris : par exemple un joli petit bouquet de lavande fait par ma maman, ou une figue de barbarie qu’il me restait dans la cuisine, et ils sont allés fouillés dans les tiroirs, etc, etc.

Peut-être les mères entre vous vont croire que je suis sensible ou tout simplement pas habituée aux enfants, je leur répondrai par un oui-non, car c’est sûr on est toujours sensible quand il s’agit de ses propres affaires et non, car les enfants je m’en suis toujours occupée, que se soient dans la famille ou qu’en tant que mono, et ils avaient tous les âges. Et puis je suis la sœur aînée de 2 demi-sœurs et 1 demi-frère qui quand je les voyais au week-end (quand j’habitais encore en France) m’en ont parfois fait voir de toutes les couleurs.

En fait là, où je veux en venir, c’est que Oli et moi constatons régulièrement beaucoup de différence entre l’éducation allemande et française. Quand par exemple en Allemagne un enfant fait une bêtise, les parents vont lui expliquer que ce n’est pas bien et vont lui expliquer le pourquoi et le comment. L’enfant peut avoir 1, 2, 3, 4, 5 ans ou plus, la procédure est la même : Les parents lui font un discours. Pas de fessée, même s’il l’a méritée.

En France, et là n’hésitez pas à me corriger, on va dire à l’enfant que ce n’est pas bien et sûrement lui dire pourquoi, mais s’il mérite une fessée, il l’aura.
Un autre exemple est celui au restaurant. Nous avons souvent vu que les enfants allemands courent dans tous les sens et font du bruit quand ils sont au restaurant avec leurs parents. Cela dérange et n’est sûrement pas agréable non plus pour le propriétaire du resto mais il est difficile de dire quelque chose, car s’il le fait il peut être sûr de perdre de la clientèle.

En France, et ça nous le voyons à chaque fois, les enfants seront assis sagement à table. Ils joueront peut-être ensemble à quelque chose, mais ce sans déranger les tables voisines.
Ouhlala je crois que je me dirige sur un thème assez délicat, n’est-ce pas… ? J’espère que les mamans et les papas parmi vous ne m’en voudront pas…..
Je ne suis pas encore maman, mais je compte bien le devenir un jour. J’espère que j’arriverai à gérer les situations délicates.

Au fait, on est sur un blog culinaire ou quoi ??!! Bon sang de bonsoir ! Voici la recette ! Il s’agit d’un gratin préparé lors du fameux dîner avec les enfants. Tout le monde a adoré (à part les enfants qui n’en ont pas mangé ! Je leur avais préparé autre chose). La recette est du livre
les 200 meilleures recettes de bistro de Patricia Wells.


Le gigot rôti au gratin de Mr. Henri

Pour 8 à 10 personnes



  • 6 gousses d’ail, 1 fendue en 2 et les autres hachées
  • 1 kg de pommes de terre, émincées très finement
  • Sel et poivre
  • 1 càs de thym séché
  • 2 gros oignons émincés très finement
  • 5 tomates moyennes coupées en fines tranches
  • 16 cl de vin blanc sec
  • 8 cl d’huile d’olive extra vierge
  • 1 gigot d’agneau de 3 à 3,5 kg avec son os
Préchauffez le four à 205°c. Frottez le fond d’un grand plat à gratin avec la gousse d’ail fendue. Disposez-y les rondelles de pommes de terre sur une couche (épaisse si vous le souhaitez). Salez et poivrez, ajoutez le thym et l’ail haché.
Ajoutez les rondelles d’oignons et assaisonnez comme les pommes de terre. Disposez les tomates en dernier. Salez, poivrez, mettez le thym et l’ail haché.
Arrosez le tout avec le vin blanc puis avec l’huile.
Salez et poivrez le gigot. Placez une grille de four (j’ai pris la plaque perforée que j’utilisais parfois pour faire les frites) et posez-la directement sur le plat à gratin, bien d’aplomb. Posez le gigot dessus, de manière que le jus, en cuisant, arrose le gratin.
Faites cuire à découvert pendant 1 heure et 15 mn. Retournez le gigot tous les quarts d’heure en l’arrosant avec le jus du plat en dessous.
Laissez reposer le gigot 20 mn avant de le couper.
Nous nous sommes régalés, je ne pensais pas que ce serait aussi bon. Ceci est un bon repas du dimanche !


Et comme j’ai peut-être été un peu trop sérieuse cette fois-ci dans mon billet. Voici une photo faite hier soir d’Oli, après lui avoir donné un bandeau qui m’avait été offert par les gentils Japonais de ce week-end! SVP ne mouillez pas l’écran de votre ordinateur en éclatant de rire ! Je le nomme depuis Oli-kako!