11 août 2006

Clafoutis, oh OUIII! - Mon week-end à Nierstein

Le week-end dernier, nous sommes allés voir des amis à Nierstein, au sud de Mayence. Nierstein est un petit village se trouvant à 230km de Düsseldorf entouré de vignes au ¾ et ¼ par le Rhin.

Justement ce week-end là était la fête du vin. Tous les vignerons de la région étaient là et nous pouvions goûter aux vins. Naturellement pas gratuitement, ce serait trop beau. La région de Mayence est une des plus célèbres régions du vin (blanc) de l’Allemagne.
Afin de ne pas venir les mains vides, j’avais préparé un clafoutis aux abricots. J’avais « déniché » la recette dans un mes vieux Marie-Claire. En lisant la recette j’avais apprécié qu’il n’y ait pas de crème fraîche, car la plupart des clafoutis en contiennent.
Je l’ai préparé, je l’ai cuit, je l’ai goûté et je déclare aujourd’hui haut et fort :
C’est le meilleur clafoutis jamais mangé !!!

Vraiment, vraiment, vraiment faites-le et goûtez ! J’en suis presque tombée par terre ! Alors faites-moi plaisir faites-le et envoyez-moi vos commentaires.

Clafoutis aux abricots
Pour 6 personnes


500g d’abricots frais mûrs mais fermes
30cl de lait demi-écrémé
3 œufs
50g de sucre en poudre
80g de farine tamisée
Quelques gouttes d’extrait de vanille liquide
1 noix de beurre

Lavez les abricots, dénoyautez-les et coupez-les en gros morceaux (ou laissez-les en oreillons, selon votre goût). Dans une terrine, battez au fouet les œufs entiers avec le sucre et l’extrait de vanille, juste un temps de bien émulsionner le tout. Dessus, versez en pluie la farine et mélangez à fond. Ajoutez le lait froid progressivement sur le mélange en remuant sans arrêt. Beurrez un moule à manqué rond (j’ai pris un moule rectangulaire !!). Répartissez les morceaux d’abricots sur le fond. Recouvrez-les avec la préparation.
Préchauffez le four à 200°c (th. 6 environ).
Enfournez le moule pour une quarantaine de minutes. Vérifiez la cuisson du clafoutis en y enfonçant la lame d’un couteau : Elle doit ressortir propre et sèche.


Nous avons été gâtés par nos hôtes qui nous ont montré Nierstein et nous ont presque gâââvé !! Entre autre, notre ami Henner a préparé quelque chose de typiquement allemand qui s’appelle « Dampfnudel », la traduction exacte en français serait « pâte à la vapeur ».

Il s’agit là, d’une pâte à base de levure, de farine et du lait, qui est cuite dans un torchon au dessus d’eau bouillante. On mange cela avec des cerises chaudes ou de la sauce à la vanille ou les deux !!! Oliver rafolle de ça, moi non, donc il n’y en a jamais à la maison. Vous comprendrez sa joie quand Henner lui en a servi !!

Voilà la tête de la bête :

à la sauce à la vanille



à la sauce à la vanille et cerises chaudes